Principales différences entre viticulture conventionnelle, raisonnée et biologique

L’agriculture conventionnelle a été instaurée après les guerres lorsque la seule préoccupation était de nourrir la population. Le seul objectif était donc de produire de gros rendements. Ce type d’agriculture a été pendant longtemps très courant dans l’agriculture française. Le sol était considéré comme un simple support pour les productions ce qui a entrainé un appauvrissement des sols. Il a donc fallu revenir à une agriculture plus respectueuse de l’environnement comme l’agriculture raisonnée ou encore biologique.

La viticulture raisonnée correspond à des démarches de gestion d’exploitation globales. Ce type d’agriculture n’est apparu qu’en 2002 aux yeux de la loi. Cette viticulture vise à renforcer les impacts positifs de méthodes agricoles et diminuer les impacts négatifs sur l’environnement sans qu’il n’y ait de perte économique pour l’exploitation voire même des gains puisque le viticulteur traite moins son vignoble. Cette méthode de travail vise à effectuer des interventions après avoir estimé les risques réels à l’échelle de la parcelle et par le référencement de seuils de tolérance. Cette estimation des risques est basée sur des observations à la parcelle ainsi que des modèles de prévisions qui sont des outils d’aide à la décision. Ce type de viticulture vise à limiter l’usage de pesticides. Dans le but d’aider les viticulteurs à mieux gérer leur vignoble la cave est habilitée à délivrer des bulletins de préconisations à ses adhérents afin de mieux les conseiller. Pour cela, la cave dispose du logiciel EPIcure qui est proposé par l’IFV.

Tous les agriculteurs de la cave qui suivent la démarche Agriconfiance font de la viticulture raisonnée. Les autres viticulteurs qui ne sont pas inscrits dans une démarche font, pour la plupart, de la viticulture raisonnée étant donnée les gains économiques en plus des améliorations environnementales que cela engendre.

Le principal point de l’agriculture biologique est l’absence de molécules organiques de synthèse. Les deux seules matières premières employées pour la culture de la vigne sont d’origine naturelle : c’est le cuivre pour le mildiou et le soufre pour l’oïdium.  De plus, les viticulteurs cherchent à lutter naturellement avec notamment l’utilisation d’auxiliaires pour contrôler les populations de nuisibles. Ces méthodes ont pour objectif de maintenir voire d’améliorer la vie des sols et l’écosystème plus généralement. La cave encourage les viticulteurs qui souhaiteraient se convertir en agriculture biologique.

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